Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Presque Aux Antipodes

Une aventure en Nouvelle-Zélande


J'ai mangé du chocolat au kiwi

Publié par Cécile Desvignes sur 31 Mai 2013, 15:23pm

Catégories : #Nouvelle-Zélande, #NZ Tour

Réveil difficile avant 4h du matin, mais hors de question de me lever trop tôt. J’attends finalement le moment voulu sagement dans mon lit, et j’arrive au point de rendez-vous en avance. Lorsque tout le monde est là, l’aventure peut commencer : direction le Lake Tekapo.

 

Nous prenons le taxi pour nous rendre près de l’aéroport, où nous louons une voiture. Je le précise parce que c’était la première fois que je montais dans un taxi. Dès la sortie de la ville, on peut apercevoir les montagnes à l’ouest. Mais gare à ne pas perdre la route des yeux ! Déjà parce que nous sommes européens, et qu’il faut éviter de rouler a droite en Nouvelle-Zélande, mais aussi à cause des stupid birds, les oiseaux qui se baladent sans peur sur les grandes routes limitées à 100km/h. Le réseau routier n’est pas très développé dans le pays. Au sortir de Christchurch, ça ressemble à une longue ligne droite, 2x1 voies. Puis une deuxième ligne droite. Ensuite on entame les collines et quelques virages bien placés. Il y a quand même quelques éléments un peu surprenants. A savoir, vous roulez à 100, et là, brusquement, il y a un pont devant vous à une seule voie et vous n’avez pas la priorité. Ou encore, la route est en travaux et vous passez brusquement de 100 à 30. Les routes sont en bon état pour ce que j’en ai vu.

 

Nous progressons donc, l’herbe commence à être gelée sur le côté de la route qui est à l’ombre. On voit des moutons de temps en temps. Le ciel est d’un bleu pur, sans nuage. Le soleil réchauffe tout ce qui peut l’être. Un virage. Et là, splendide et majestueux sous nos yeux ébahis, le lac Tekapo reflétant la voûte céleste. Nous nous arrêtons enchantés, quittons la civilisation pour un tête à tête avec l’élément liquide, maltraité par des canards remuants, glorifié sous forme de neige sur les cimes blanches. Une photo est probablement plus explicite que des mots. Coupés de la civilisation, tout est relatif si l’on considère le car de Chinois qui débarque peu après nous. Peu importe, ils ont l’air sympathique ces touristes. Nous les retrouvons d’ailleurs plus tard, quelques kilomètres plus loin sur la rive.

 

Lake Tekapo

Lake Tekapo

Que fait-on une fois qu’on a vu le lac ? D’abord, on mange un morceau au soleil, mais était-il vraiment besoin de le préciser ? Ensuite, on prend sa serviette et on file au pied de la montagne et de ses arbres, pour profiter de trois piscines en plein air chauffées respectivement à 35, 36 et 37° C. J’ai eu le malheur de mouiller mon visage, qui a gelé au contact de l’air glacé. Mais rien qu’un sauna ne puisse arranger... J’ai horreur de nager, mais rester dans l’eau chaude et se détendre ?  Ce serait mentir que de dire que ce n’était pas super chouette ! Après mon premier taxi, mon premier sauna - et mon deuxième - et l’expérience de l’eau glacée post-fournaise. Quand on est ressorti, il faisait nuit, le sol était gelé, et la lune, pleine et généreuse, nous faisait profiter doublement de ses rayons en se reflétant sur le lac.

 

 

il était alors temps de découvrir la maison que nous avions louée pour la nuit et de profiter du feu de cheminée. Mais détrompez-vous, nous ne sommes pas allés au lit ! Bien sur que nous sommes ressortis ! Oui, effectivement, dans la nuit en montagne, en automne. La végétation glacée, c’est beau et féerique. La lune, soleil nocturne, éclairait doucement le spectacle. Les sommets enneigés se distinguaient mieux que jamais sous ses rayons. Je deviens lyrique là, non ? Sur la route, nous avons eu droit à la surprise d’un lapin téméraire. Ensuite, les dizaines de lapins téméraires n’ont plus été une surprise. Mais nous n’en avons tué aucun, ô exploit. Si nous sommes sortis, pour tout vous dire, c’est que nous voulions aller à l’observatoire - quoi de mieux qu’un coin paumé en Nouvelle-Zélande pour observer les étoiles ? Mais l’observatoire était ouvert au public de 10 a 17h, c’est-à-dire seulement de jour. Pas compris.

 

Lake Pukaki

Lake Pukaki

Le lendemain, le Lake Pukaki nous tendait les bras. Aucune chance que ce lac-là reflète le paysage : il est entièrement bleu, d’un bleu tellement intense qu’il en est presque inquiétant, surréaliste. Heureusement j’étais prévenue. Ce lac n’a absolument rien de chimique. Le vent était fort, et les vagues sur cette vaste étendue d’eau bleue évoquaient facilement le bord de mer. Mais notre but n’était pas là. Nous avions décidé de faire une balade à pieds dans le seul coin à des kilomètres à la ronde où il y avait des nuages. Le vent était incroyablement fort, mais courageux, nous avons quand même réussi à voir le Mount Wakefield (à droite, là) et le Mount Cook, célèbre mais un peu caché.

Mount Wakefield

Mount Wakefield

Fourbus à la fin de notre deuxième jour, nous n’avions plus qu’à rentrer, après un concert privé d’Alex et apprécié par le public indien présent - encore un ou deux cars de touristes. Arrivée à la maison, je me délestais de mes affaires, sûre d’aller au lit le plus rapidement possible. C’était sans compter sur mes colocataires, jamais en reste, qui voulaient eux aussi me proposer une première fois. Un premier gin. Et un deuxième.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents